jeudi 2 février 2017

Un article sur LNC du jeudi 02 février 2017
  • Imprimer
    Île des Pins. Des travaux de reprises de toitures et d’étanchéité viennent d’être réalisés sur Notre-Dame de l’Assomption. Un travail périlleux qui a nécessité l’intervention de cordistes professionnels.

    Les techniciens cordistes ont refait l’étanchéité partout sur le bâtiment principal et sur le clocher. L’installation d’une gouttière en zinc a été nécessaire.
    Les techniciens cordistes ont refait l’étanchéité partout sur le bâtiment principal et sur le clocher. L’installation d’une gouttière en zinc a été nécessaire. Photos Vertical SARL
    De notre correspondante,K.P.
    Crée le 02.02.2017 à 04h25
    Mis à jour le 02.02.2017 à 04h25
    Les travaux de réhabilitation de l’église de la mission Notre-Dame de l’Assomption se poursuivent depuis août 2016. Et c’est le clocher qui a été l’objet de toutes les attentions ces deux derniers mois.
    Cette tour avait été malmenée par les éléments naturels, notamment lors du cyclone Erika en 2003, durant lequel une partie du couronnement et de la toiture était tombé.
    Des travaux aériens ont été menés en novembre et en janvier, sous l’impulsion du service du patrimoine de la province Sud et du Comité paroissial. Puis, une entreprise nouméenne spécialisée est passée à l’action. « Nous sommes sous-traitants de la société mandatée par la province Sud pour ces travaux d’accès difficiles », a confirmé Marc Noden, le gérant de Vertical SARL.

    Une semaine de travail
    Trois techniciens cordistes, Olivier, Édouard et Marc, tous habilités à travailler en grande hauteur, ont donc œuvré sur les toits et le clocher de l’édifice religieux. « Nous avons refait l’étanchéité partout sur le bâtiment principal et sur le clocher. Il y avait aussi quelques reprises de toitures à réaliser. Il y avait beaucoup de corrosion des vis, surtout au niveau du clocher », commentent les techniciens.
    Sept jours de travail de reprises qui viennent de s’achever la semaine dernière. Mais l’entreprise était déjà venue en novembre dernier, toujours sur le clocher, pour y installer une gouttière. « C’est une création totale, avant, il n’y en avait pas. Cette gouttière en zinc a été posée à la base du clocher », poursuit Marc.
    Un élément qui a été préformé en atelier à Nouméa grâce à Aurélien Lelièvre, un des derniers artisans zingueurs du pays. « Il a fallu que j’apprenne à souder le zinc pour pouvoir la poser », indique Marc.
    Un clocher devenu donc étanche comme l’avait préconisé l’architecte Franck Le-Nôtre dans son rapport : « Les dégradations du clocher proviennent essentiellement de la mauvaise gestion des pluies et du ruissellement. Une grande humidité s’est installée dans l’ouvrage faisant pourrir les constructions en bois et rendant très humides les maçonneries qui se dégradent. »
    « Les travaux s’élèvent à 650 000 francs pour l’urgence, à 2,3 millions de francs pour la réfection du plancher et à 38 millions pour la restauration du clocher. Le financement est pris en charge à 50 % par la province Sud. Le reste, c’est le comité, au travers d’actions et de dons divers », a conclu le président du Comité paroissial, Michel Néoéré, qui se dit satisfait de l’avancée des travaux



    L’église et son clocher ont été le théâtre de travaux sur cordes qui ont impressionné les Kunié et les touristes.
L'église et son clocher ont été le théatre de travaux sur cordes qui ont impressionné les Kunié et les touristes.